Caravane ville en livre : Un brin de sel pour les créateurs

22 octobre 2012

Caravane ville en livre : Un brin de sel pour les créateurs

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BRÈVE

En prélude des célébrations internationales de la langue et de la culture créoles au cours du mois d’octobre 2012, «La Caravane ville en livre», un projet initié par le jeune écrivain haïtien Anderson Dovilas, a fait sa première tournée dans deux Grandes Villes des États-Unis, le 13 octobre au Consulat haïtien à Orlando et le 14 octobre dans l’arène de la Librairie Mapou à Miami. Cette Caravane artistique a pour objectif de promouvoir le livre et les œuvres des artistes haïtiens partout à travers le monde. Ainsi, des centaines d’ouvrages ont été vendus aux particuliers sur les stands itinérants de la Caravane.

À chacune des étapes, on note des animations spécifiques. Outre des conférences sur la littérature d’expression créole et française et les ventes de livres à tarif spécial, diverses animations avaient été organisées dans chacune des deux villes desservies par la Caravane, à savoir : Miami et Orlando. L’événement a été organisé en présence de la jeune icône de la musique haïtienne Stéphanie Séjour dit Tifane, du consul haïtien à Orlando, Laurent Prosper et des personnalités du monde des lettres et des arts. Les écrivains et artistes qui ont été présentés aux planchers de cette première tournée de la Caravane sont : Bito David, Andre Fouad, Lokandya Fenelon, Erolds Saint-louis dit Vye Ewol et Anderson Dovilas.

621257_505551938862_1424966608_o.jpgL’initiateur du projet, le poèteAnderson Dovilas pense que l’autorité haïtienne ne soutient pas assez ses artistes afin de les aider à avoir un cadre d’expression. Il est d’avis qu’il faut donner plus d’opportunités aux artistes sans aucune distinction tout en défendant leurs droits.

«La culture est le principal facteur qui, à elle seule, n’a pas cessé de redorer le blason haïtien sur la scène internationale» fait-il ressortir. «L’art est un métier qui fait rêver, il faut encadrer les jeunes artistes pour qu’ils puissent évoluer. Il faut que les autorités établissent des contacts avec les jeunes artistes et les aident pour qu’ils puissent faire chemin.» Fin de Citation.

L’auteur des  »Îles en accent aigu » espère relancer sa Caravane chaque deux mois (2), partout à travers les États-Unis, spécialement dans les villes où s’établit la diaspora haïtienne, avec la modeste courtoisie de Haitian American Art Network, Inc. en collaboration avec les Éditions Perle des Antilles.-

Thélyson Orélien

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