Lutte à l’itinérance au Québec : ce que les candidats en pensent

Article : Lutte à l’itinérance au Québec : ce que les candidats en pensent
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1 avril 2014

Lutte à l’itinérance au Québec : ce que les candidats en pensent

Enjeux électoraux montréalais et québécois: Suite à mon billet de blogue du 28 mars dernier, sur Le problème de l’itinérance au Québec, la journaliste Annabelle Caillou du Journal 24 heures à Montréal, a interrogé, cartes sur tables, des candidats des quatre principaux partis aux élections 2014, sur les grands axes de la politique nationale de lutte contre l’itinérance du gouvernement du Parti québécois, le gouvernement péquiste au pouvoir.

Anne Klisko, Parti libéral du Québec, Sainte-Marie-Saint-Jacques

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Anne Klisko

Q› Comment la politique nationale de lutte à l’itinérance peut-elle contribuer à améliorer la situation à Montréal?

R› Malheureusement, la politique du gouvernement péquiste n’a identifié ni moyen à prendre, ni les sommes à y consacrer. Au PLQ, nous comptons agir et non seulement parler.

Q› L’augmentation des logements sociaux à Montréal peut-elle aider la situation et que comptez-vous faire à ce sujet?

R› Le PLQ va annuler les coupes de 15 milliards $ du gouvernement péquiste dans nos infrastructures, ce qui inclut les logements sociaux. Nous voulons donner plus d’autonomie à Montréal, qui est mieux placée pour identifier les moyens nécessaires pour lutter contre l’itinérance.

Manon Massé, Québec solidaire, Sainte-Marie-Saint-Jacques

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Manon Massé

Q› Comment la politique nationale de lutte à l’itinérance peut-elle contribuer à améliorer la situation à Montréal?

R› Le plan du Parti québécois est intéressant, mais on n’a pas le plan d’action. Une politique, c’est bien, mais si on ne sait pas comment elle sera mise en application, ça ne donne rien.

Q› L’augmentation des logements sociaux à Montréal peut-elle aider la situation et que comptez-vous faire à ce sujet?

R› Pour soulager les ménages à faible revenu et porter secours aux itinérants, nous allons faire construire 50 000 nouveaux logements sociaux en cinq ans au Québec, dont 22 500 à Montréal.

Véronique Hivon, Parti québécois, Joliette

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Véronique Hivon

Q› Comment la politique nationale de lutte à l’itinérance peut-elle contribuer à améliorer la situation à Montréal? 

R› Cette politique permet d’unir les acteurs autour d’une vision globale et commune afin d’agir en complémentarité. Montréal demeure l’épicentre du phénomène. La Politique réserve une section aux enjeux de la métropole sur le sujet.

Q› L’augmentation des logements sociaux à Montréal peut-elle aider la situation et que comptez-vous faire à ce sujet ?

R› Le logement est une clé importante pour éviter l’itinérance. Nous nous engageons à construire 3250 logements (271 millions $) dont 500 réservés en itinérance (42 millions $), et 45% des unités seront réservées à Montréal.

Sylvain Medza, Coalition avenir Québec, Bourget

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Sylvain Medza

Q› Comment la politique nationale de lutte à l’itinérance peut-elle contribuer à améliorer la situation à Montréal?

R› Le phénomène de l’itinérance frappe durement Montréal. La politique nationale de lutte à l’itinérance pourrait donc permettre aux intervenants et organismes concernés d’offrir des actions concrètes pour aider les gens à se sortir de la pauvreté.

Q› L’augmentation des logements sociaux à Montréal peut-elle aider la situation et que comptez-vous faire à ce sujet?

R› Il faut surtout combattre le cercle vicieux de la pauvreté. La réinsertion au marché du travail, l’accès à l’éducation et la création d’emploi sont des priorités.

Propos recueillis par Annabelle Caillou

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